Les poumons d'un fumeur
Souvent, les fumeurs n’ont pas idée à quel point le système respiratoire est endommagé par le tabac, mais êtes-vous conscient des dommages concrets causés par le tabagisme sur vos poumons ?
Les premiers signes de dommages pulmonaires causés par la fumée de tabac sont la toux chronique, l’essoufflement (dyspnée) et les expectorations, trois éléments qui à eux seuls sont sous-estimés et insuffisants pour convaincre un fumeur dépendant d’arrêter de fumer (1).
Comment sont les poumons d’un fumeur ?
A force de fumer plusieurs cigarettes par jour depuis longtemps, les poumons d’un fumeur se noircissent, en état d’inflammation permanente et de moins en moins souples. Leur aspect indique un état précaire de santé dans lequel se trouve la personne, provoqué par les substances toxiques libérées par les cigarettes.
Organes essentiels à l’approvisionnement du sang et des tissus en oxygène, les poumons se retrouvent fortement dégradés lorsque la personne est fumeuse. Les dommages causés par des années de tabagisme peuvent s’annuler partiellement et seulement avec le temps.
Les conséquences du tabac sur les poumons
Il existe plusieurs conséquences négatives du tabac sur les poumons : des conséquences inflammatoires avec l’apparition de bronchites chroniques mais aussi des conséquences physiques avec une perte de l’élasticité des poumons.
Dans le cas de la bronchite, l’inflammation commence par la toux et des difficultés respiratoires. Lorsque les symptômes durent plus de trois mois et se manifestent pendant au moins deux années consécutives, on considère alors la bronchite comme étant chronique. Les adultes qui ont été exposés enfants au tabagisme passif et qui ont fréquemment souffert d’infections respiratoires des voies inférieures sont aussi exposés au risque de contracter une BPCO. La croissance et la fonction pulmonaires sont davantage susceptibles d’être altérées chez les fumeurs que chez les enfants de parents fumeurs. Ces derniers souffrent de symptômes respiratoires similaires et d’une diminution de leur fonction respiratoire pendant toute leur enfance.
La deuxième différence entre les poumons d’un non-fumeur et ceux d’une personne qui a fumé pendant plusieurs années est la capacité à remplir des fonctions vitales correctement, comme par exemple la capacité à se dilater pendant la respiration permettant la bonne circulation de l’oxygène. En résumé, les poumons d’un fumeur ont plus de difficultés à réaliser leur travail en comparaison avec des poumons sains. La personne suffoque et respire mal et peut donc affecter le cœur.
Le test à faire pour évaluer un éventuel cas de BPCO ou encore d'asthme est un simple test de spirométrie, examen évaluant le bon fonctionnement des poumons (2). La solution la plus efficace reste d’arrêter de fumer. Cependant, quelques exercices respiratoires, un régime alimentaire riche en antioxydants couplés à une activité physique modérée peuvent favoriser l’arrêt du tabac.
Références :
INSERM . Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). https://www.inserm.fr/dossier/bronchopneumopathie-chronique-obstructive-bpco/. Consulté le 23/03/2021.
Améli.fr . Comment se déroule une spirométrie ? 29 décembre 2020. https://www.ameli.fr/assure/sante/examen/exploration/deroulement-spirometrie. Consulté le 23/02/2021